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Histoire des patronages
À propos
Pendant la 2ème moitié du XIX ème siècle, les patronages encadrent de nombreux enfants et jeunes issus de milieux populaires ainsi que des orphelins, venus tenter leur chance à la ville lors de la révolution industrielle. Devant cette misère morale et matérielle, certains se lèvent pour venir en aide à la jeunesse, comme Don Bosco en Italie à Milan. En France, d’autres ont précédé ou prennent le relais notamment dans la région de Marseille (Le Père Allemand, le Père Timon David).
Mission
Le mouvement prend de l'ampleur au début du xx ème siècle mais reste sans coordination nationale notable. Il existe alors des patronages de filles et de garçons, ils sont laïcs, privés, paroissiaux mais aussi municipaux. L'apogée de ce mouvement d'éducation populaire se place entre 1945 et 1950.
Les principes éducatifs que le Cléo suit son ceux de Don Bosco qui a voué sa vie à l'éducation des jeunes enfants issus de milieux défavorisés. Il a fondé, en 1859, la Société de Saint François de Sales, plus connue sous le nom de congrégation des Salésiens. L'Église catholique romaine l'a déclaré saint le 1er avril 1934, sous le nom de saint Jean Bosco.
Le père Lamy. (1853-1931)
Le fondateur des serviteurs de Jésus et de Marie s’est vu confié très tôt une œuvre de jeunesse alors qu’il était séminariste à Troyes. Troyes était une ville ouvrière dédiée principalement à la filature. Des enfants y travaillaient plus de 9 h par jour. Le Père Lamy leur ouvrit sa porte pour leur temps de congé, mais il se préoccupait aussi de leurs conditions de travail, et bien sûr, de la croissance de leur foi. Arrivé à Saint Ouen puis à la Courneuve dans la banlieue de Paris, il poursuivit cette même œuvre, en multipliant les activités pour les jeunes (gymnastique, théâtre, chant….) et ses patronages (un pour les filles, l’autre pour les garçons) comptèrent plusieurs centaines de jeunes.
